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Communication.Management.Marketing

Toute vérité n'est que perception

La marque de confiance est la marque des champions

Les Mavericks de Dallas ont remporté le championnat américain de basket NBA avant-hier soir, le premier titre de l’histoire du club. Un succès en forme de leçon sur la confiance.

Les Dallas Mavericks sont détenus depuis 2000 par Mark Cuban, un milliardaire quadragénaire qui fit fortune en revendant sa start-up à Yahoo. L’équipe acquise par Cuban était moribonde. Elle comptait cependant une pépite potentielle, le joueur allemand Dirk Nowitzki (2,13 mètres). Cuban et Nowitzki vont former un duo improbable, le premier, manager intrépide et impulsif, maintenant sa confiance au second, joueur talentueux et irrégulier, durant des années… jusqu’au titre acquis cette semaine. Pour conquérir ce titre, le collectif de Dallas eut raison de la collection de stars de Miami.

En finale, les Dallas Mavericks affrontèrent les Miami Heat – (CC) Francesco Chillari

Or la confiance que Mark Cuban a maintenue envers et contre tout à Dirk Nowitzki s’explique précisément par la primauté qu’il accorde à l’équipe sur les individualités. Il avait ainsi rejeté il y a quelques années l’idée de faire venir Kobe Bryant – à l’époque la star montante du jeu – à Dallas. Et pourtant, Dirk Nowitzki avait adhéré à cette idée contre son intérêt personnel pour le bien de l’équipe. Cuban n’était pas intéressé par Bryant parce que, à ses yeux, l’alchimie de l’équipe comptait plus que la venue d’une star, aussi brillante soit-elle. Il se trouve que, à Dallas, cette alchimie repose en grande partie sur les valeurs véhiculées par Nowitzki auprès de ses partenaires. Et, ainsi que le dit Mark Cuban, “la culture d’une organisation est d’une importance critique”.

Je conclurai cet apologue sportif avec deux questions sur notre management :

  • Osons-nous suffisamment faire confiance, dans nos organisations, aux personnes en lesquelles nous croyons malgré les pressions intérieures et extérieures auxquelles nous sommes parfois soumis pour leur retirer cette confiance ?
  • Arrivons-nous toujours à faire la distinction entre une confiance positive (une capacité à voir en une personne des talents qu’elle n’a pas encore assez révélés au reste du monde) et une confiance négative (un entêtement à ne pas vouloir voir que nous nous sommes trompé à son propos) ?

Des réponses à ces deux questions dépendent en partie notre efficacité – et notre équité – comme manager.

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