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Toute vérité n'est que perception

Ces journalistes qui entendent des voix sur Twitter

On savait que Twitter permettait aux journalistes de toucher un public plus important – et plus diversifié – qu’à travers les médias dans lesquels ils travaillent. Mais ce n’est peut-être pas la plus grande valeur ajoutée journalistique du site de microblogging.

Andy Carvin est l’une des figures de proue de la grande radio publique américaine NPR. Il s’est également fait un nom en rendant compte sur Twitter du Printemps arabe à partir des contributions de blogueurs et d’Internautes locaux. S’exprimant à ce sujet il y a quelques jours sur les ondes de la station NPR de Boston, Carvin expliqua qu’il utilise les abonnés de son compte Twitter comme la salle de rédaction d’un journal.

Carvin, en effet, travaille seul et n’a pas d’équipe pour l’aider à faire ses recherches sur les sujets d’actualité qu’il couvre et à corriger les papiers qu’il prépare. Ses abonnés sur Twitter l’assistèrent donc dans son travail sur le Printemps arabe en traduisant des documents disponibles uniquement en arabe, en vérifiant des points factuels et en lui fournissant des informations locales de première main.

Ces personnes ne sont pas forcément expertes sur le Moyen-Orient en général mais elles connaissent un aspect précis du sujet que Carvin traite. C’est pourquoi il considère les abonnés à son compte Twitter comme une rédaction collaborative au sein de laquelle tout le monde peut s’inscrire et participer à son travail.

Andy Carvin – (CC) David Warlick

L’autre grand journaliste qui s’est exprimé récemment sur le même sujet, cette fois dans FastCompany, est Nicholas Kristof, l’une des stars du New York Times.

Il explique apprendre lui aussi beaucoup des abonnés de son compte Twitter. Ceux-ci lui fournissent notamment des idées de sujet lorsqu’il est en reportage à l’étranger et des questions pour ses interviews. Auparavant, il appelait quelques experts pour recueillir des suggestions de ce genre. Aujourd’hui, il continue de passer ces coups de fil mais il s’inspire aussi des contributions des gens qui le suivent sur Twitter (et Facebook).

Aux yeux de Nicholas Kristof, le journalisme passe d’une ère où les médias révélaient l’actualité à heure fixe à une époque où ils conversent en permanence avec leur public à propos de l’actualité.

Et ce n’est que le début.

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