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Communication.Management.Marketing

Toute vérité n'est que perception

Apprenez-vous aussi vite que le monde change ?

La question peut-être la plus importante que nous devrions tous nous poser.

Elle est formulée par Bill Taylor, co-fondateur du magazine américain FastCompany et auteur du livre Practically Radical: Not-So-Crazy Ways to Transform Your Company, Shake Up Your Industry, and Challenge Yourself qui vient de paraître.

Dans l’attente de lire ce livre (et de le commenter sur Superception), je voudrais partager avec vous quelques réflexions à ce sujet.

Notre vie professionnelle est influencée comme jamais par les changements que connaît notre monde. En effet, ces changements sont sans précédent en termes de rythme et d’ampleur. Or il est impossible de dire : “arrêtez le monde, je veux descendre”. Aujourd’hui, on s’adapte ou on risque de devenir sans objet.

Bill Taylor – (CC) Paul Gillin

Ce phénomène est aggravé par le fait que la compétition mondiale entre individus – et aussi de manière croissante entre nations – se joue plus que jamais sur le savoir. Le seul fait d’évoquer une “compétition mondiale entre individus” est d’ailleurs une révolution qui résulte de la généralisation des nouvelles technologies de l’information. De plus en plus, une entreprise peut produire sa valeur ajoutée en employant des collaborateurs déployés sur l’ensemble de la planète. Dans plusieurs secteurs d’activité, un Américain est ainsi déjà en concurrence pour son poste avec un Indien, un Chinois ou un Brésilien. Cette situation va se généraliser sauf, naturellement, pour les activités le plus locales (commerce, service…).

Il n’y a donc rien d’aussi éphémère, dans notre environnement actuel, que les “acquis”. Rien n’est plus acquis, même pas le savoir et c’est peut-être le paradoxe ultime. Jusqu’à présent, nous vivions à partir de savoirs fondamentaux, qu’il s’agisse de ce que l’on appelle les humanités ou des sciences dures. La maîtrise de ces savoirs fondamentaux – qui progressent au rythme des découvertes scientifiques – a suffi pendant toute l’histoire humaine à s’assurer une place dans le monde du travail et, partant, dans la Société.

Mais le monde change aujourd’hui si vite que les savoirs fondamentaux ne suffisent plus. Dans l’univers de la communication et du marketing qui m’intéresse plus particulièrement, à quoi sert-il par exemple de maîtriser les savoirs fondamentaux si l’on ne comprend pas les transformations générées par Internet en général et les médias sociaux en particulier ?

A cet égard, je suis toujours étonné lorsque je rencontre des candidats ou des prestataires qui ne sont pas présents sur les réseaux sociaux – ils ne sont d’ailleurs pas obligés d’y partager des informations personnelles s’ils ne le souhaitent pas. C’est un peu comme si un boucher était végétarien.

C’est donc l’un des plus grands défis de notre ère moderne qu’il faille toujours apprendre pour rester pertinent. C’est aussi l’aspect qui rend cette époque plus passionnante que toutes celles qui l’ont précédée.

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