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Communication.Management.Marketing

Toute vérité n'est que perception

Le mobile est-il comme le cholestérol ?

En matière de marketing, y a-t-il un bon et un mauvais usage des téléphones mobiles ?

Selon une étude du Pew Research Center, 53% des Américains qui possèdent un téléphone mobile l’utilisent pour surfer sur le web (contre 25% en 2009). Et 31% d’entre eux ont recours à leur téléphone pour la majorité de leur pratique d’Internet.

Les données sont plus impressionnantes encore lorsqu’on considère la tranche la plus jeune de la population adulte : 45% des 18-29 ans qui bénéficient d’un accès Internet sur leur téléphone mobile y effectuent la majorité de leur activité en ligne (contre 29% des 30-49 ans et 11% des 50 ans et plus).

Quelles sont les raisons qui expliquent cette adoption du mobile comme premier outil de navigation Internet ? Deux tiers des personnes interrogées citent le côté pratique du web mobile qui permet de se connecter n’importe où et n’importe quand. La facilité d’utilisation des téléphones mobiles est également relevée. C’est pourquoi, toujours selon les conclusions de cette étude, les Américains préfèrent de plus en plus surfer sur leurs gadgets mobiles plutôt que sur leurs ordinateurs (qu’ils soient de bureau ou portables).

(CC) Pew Research Center

Cette révolution mobile pose une interrogation majeure aux acteurs (annonceurs, médias en tout genre…) de l’univers marketing : sera-t-il possible de générer des revenus, notamment publicitaires, sur smartphones et tablettes ?

Aujourd’hui, notre pratique du web sur mobiles s’effectue de plus en plus dans des applications et de moins en moins dans des navigateurs Internet. Et nous avons été habitués – à de rares exceptions près – à évoluer au sein de ces applications dans un environnement dénué de toute publicité. Or l’on sait, instruit par l’expérience de la gratuité à tout-va sur l’Internet fixe, qu’il est très difficile de changer les mauvaises habitudes des consommateurs une fois qu’ils ont appris à bénéficier d’un système exempt de contraintes.

Il faut cependant souhaiter que le mauvais usage, gratuit, de l’Internet mobile soit bientôt complété par un bon usage, payant celui-là. Car c’est l’intérêt de notre expérience mobile qui dépendra à terme de cette mutation.

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