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Communication.Management.Marketing

Toute vérité n'est que perception

La presse ne décline (peut-être) plus si vite

Mais de très lourdes menaces pèsent encore sur son avenir.

Chaque année, Mary Meeker, l’ancienne analyste vedette de Morgan Stanley aujourd’hui associée au sein du fonds d’investissement Kleiner Perkins, présente l’état de l’Internet (lire ici et ici à propos de ses deux précédentes prestations).

Cette année (voir la vidéo ci-dessus), elle a notamment mis en exergue le développement des accessoires connectés à Internet (dont le meilleur exemple est constitué par les lunettes de réalité augmentée Google Glass). Mais j’ai décidé de m’attarder sur une slide de sa présentation significative de l’évolution de la presse écrite (voir ci-dessous).

Mary Meeker 2013 #5

Cette slide compare la part d’attention dont les médias bénéficient auprès du grand public américain (en jaune) à la part du marché publicitaire qu’ils s’adjugent (en bleu). La comparaison entre les deux données est extrêmement parlante.

Ainsi la télévision présente-t-elle un bilan très équilibré. En revanche, la situation d’autres médias est porteuse de grandes opportunités ou de risques significatifs. Les opportunités découlent d’une part publicitaire inférieure à la part d’attention. La plus grande, sans surprise, concerne le mobile. Les risques, à l’inverse, sont portés par les médias dont la part publicitaire est supérieure à la part d’attention. Le plus important, sans surprise également, intéresse la presse écrite.

La relativement bonne nouvelle pour la presse écrite est que sa situation ne s’est pas significativement détériorée en un an. En 2012, la part d’attention de la presse écrite était de 6% contre 7% en 2011 et sa part du marché publicitaire de 23% contre 25%.

Il serait naturellement prématuré d’affirmer que la presse écrite a atteint son niveau plancher car d’autres indicateurs demeurent inquiétants, au premier rang desquels les opportunités représentées par le mobile et Internet. Lorsque les écarts entre la part d’attention et la part du marché publicitaire de ces deux médias se combleront, la situation de la presse écrite sera encore plus alarmante.

Ce graphe illustre donc davantage le retard marketing des annonceurs que la résistance de la presse écrite.

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