La leçon de management de Mark Cuban

Tout ce que je contrôle peut me rendre plus fort.

Je suis en train de lire le livre “How to Win at the Sport of Business: If I Can Do It, You Can Do It” de Mark Cuban (critique à venir sur Superception).

Ce dernier a fait fortune dans l’Internet et “pèse” aujourd’hui plus de 2 milliards de dollars. Il possède notamment l’équipe de basketball de Dallas – les Mavericks – qu’il a acquise en 2000 et menée depuis lors à la victoire dans le championnat NBA (2011). Il est également connu pour sa liberté de parole et son approche originale de son statut de milliardaire ainsi que sa participation à l’émission de télé-réalité économique d’ABC “Shark Tank” dans laquelle des “requins” du business investissent (ou pas) dans des entreprises qui leur sont présentées par leurs créateurs.

Mark Cuban – (CC) Keith Allison

Dans son livre, il tire parti de sa double expérience dans le business et le sport pour faire la remarque suivante : “dans le sport, la seule chose qu’un joueur peut vraiment contrôler est son effort. Le même principe s’applique au business. Le seul élément qu’un entrepreneur, un vendeur ou n’importe quelle personne dans n’importe quel job peut contrôler est son effort.

Incidemment, il ne faut pas se mentir sur l’effort que l’on consent. Il est trop facile d’évaluer son effort par le nombre d’heures que l’on passe au travail. C’est la pire méthode. Un effort doit être mesuré selon les résultats que l’on obtient par rapport aux objectifs que l’on a définis“.

Cette approche rejoint l’un des principes qui me sont chers : la rigueur ne requiert aucun talent. L’exigence vis-à-vis de soi-même est à la portée de tout un chacun. De ce fait, un manager ne devrait jamais reprocher à l’un de ses collaborateurs de ne pas avoir de talent dans un domaine considéré mais il est de son devoir de l’aider à toujours donner son meilleur.