5 octobre 2014 | Blog, Blog 2014, Marketing | Par Christophe Lachnitt
Le clivage n’est pas l’ennemi du marketeur
Personne ne s’engage pour un chou-fleur.
Dégotée sur Twitter cette phrase de Scott McNealy, le cofondateur de Sun Microsystems : “vous êtes en bien meilleure position lorsqu’une moitié du marché vous adore et l’autre vous déteste que lorsque personne ne vous prête attention”.
On ne crée pas l’adhésion sans susciter l’adhésion. Pour ce faire, il faut commencer par sortir du bruit ambiant assourdissant qui caractérise notre ère de la surinformation. Puis il faut donner envie aux audiences que l’on cible de s’engager à nos côtés – en achetant nos produits ou services, en les promouvant sur le web social ou par bouche-à-oreille…
La condition de ces deux étapes est l’intérêt que l’on provoque chez nos publics cible. Or, pour être intéressant, il faut être un tant soit peu différent. Comme le démontre la politique (où l’atteinte d’une majorité constitue cependant un enjeu particulier), le clivage n’est pas l’ennemi de l’adhésion et donc du marketeur. Au contraire.
Personne ne s’engage pour un chou-fleur.