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Toute vérité n'est que perception

N’hésitons pas à demander de l’aide

C’est ce que les études menées par Francis Flynn, professeur au sein de la business school de l’Université de Stanford, devraient nous amener à faire davantage.

Solliciter l’assistance d’autrui n’est déjà pas une démarche naturelle dans notre vie personnelle par excès d’orgueil et peur du rejet que représenterait un refus. Elle l’est encore moins dans le milieu professionnel.

Pourtant, les expériences conduites par Francis Flynn et son équipe montrent notre tendance à largement sous-estimer la volonté des autres de nous aider. C’est un facteur qui peut jouer un rôle décisif au travail dans la résolution d’un problème ou la réalisation d’un projet.

Dans une première étude, les volontaires devaient demander de l’aide (prêter leur téléphone mobile, remplir un questionnaire, les accompagner pour les aider à trouver le gymnase) à des inconnus sur le campus de l’Université de Stanford après avoir estimé le nombre de personnes qui répondraient favorablement à leurs sollicitations. Les participants, qui étaient très réticents à solliciter ainsi des passants, surestimèrent en moyenne de 50% le nombre de personnes qu’ils devraient approcher pour recueillir de l’aide.

Puis un test équivalent fut réalisé dans la vie réelle au sein de l’Association de lutte contre la leucémie et le lymphome. Des membres de l’association qui s’entraînent afin de réaliser des performances d’endurance sportive en échange de dons durent estimer le nombre de personnes qu’ils devraient solliciter pour atteindre un certain objectif financier ainsi que la donation moyenne qu’ils recevraient. Là aussi, leur estimation du nombre de sollicitations nécessaires fut surestimée de 50%. En revanche, ils sous-estimèrent de 17 dollars le montant moyen des dons qu’ils reçurent en réalité.

(CC) Johnathan Nightingale

(CC) Johnathan Nightingale

Selon Francis Flynn, nous sous-estimons la volonté des autres de nous aider car nous ne comprenons pas qu’ils sont soumis à une pression sociale qui les porte à ce faire. Refuser d’aider leur donnerait une mauvaise image, vis-à-vis d’eux-mêmes et aux yeux des autres. Cette obligation sociale joue un rôle très important.

C’est la raison pour laquelle, il est préférable de demander de l’aide directement (verbalement) qu’indirectement (avec un regard) car cela fait jouer chez la personne sollicitée ce sentiment d’obligation sociale de manière beaucoup plus forte. Cela a été mis en lumière par deux autres études réalisées par Francis Flynn.

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