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Communication.Management.Marketing

Toute vérité n'est que perception

“Communauté” est le plus beau mot du langage humain

L’être humain est un animal social : il existe dans sa relation avec autrui.

En tant que tel, il a besoin d’appartenir à des communautés – mot très à la mode dans l’univers numérique mais réalité sociologique ancestrale.

Durant toute notre vie, nous construisons ou rejoignons des communautés familiales, locales, professionnelles, extracurriculaires, spirituelles, politiques… Le nombre de communautés auxquelles nous pouvons appartenir n’est d’ailleurs pas limité.

Ces communautés peuvent être temporaires* ou permanentes. Et, de la communauté d’esprit à la communauté d’intérêt, notre sentiment d’appartenance peut y être plus ou moins profond.

Mais, toujours, c’est notre volonté de contribuer au bien d’une communauté**, de la plus grande, la planète, à la plus réduite, notre noyau familial, qui nous porte à être de meilleurs individus.

(CC) Angel Ortega

(CC) Angel Ortega

C’est aussi dans notre rôle au sein d’une communauté que nous assumons nos responsabilités les plus importantes, parce que collectives. Une communauté, en nous motivant à nous intéresser à autrui, nous permet de transgresser notre égoïsme naturel concentré sur notre survie individuelle. Elle représente de ce fait le meilleur moteur de notre dépassement.

Enfin, les communautés constituent un formidable vecteur d’ouverture d’esprit et de diversité. Pour ne prendre qu’un seul exemple, l’appartenance à une communauté sportive (qu’elle concerne la pratique d’une discipline ou le soutien d’un club) peut permettre à des individus de s’ouvrir à des camarades différents d’eux sur les plans ethnique, religieux, sexuel ou idéologique qu’ils ne rencontreraient pas par ailleurs. La multiplicité des communautés auxquelles nous appartenons nous aide ainsi à sortir de notre singularité.

J’ai déjà rappelé sur Superception l’étymologie du mot “communication” (“communicare” en latin), apparu au quatorzième siècle pour signifier mettre en commun, partager. Il se trouve que le terme “communauté”, qui émergea à la même époque, faisait originellement référence à la mise d’un bien en commun.

Les deux termes ont donc une racine commune (sans jeu de mots) et ce n’est pas un hasard si la communication joue aujourd’hui un si grand rôle dans la création et le développement de communautés. C’est d’ailleurs l’une de ses plus belles missions.

* Ainsi, chaque fois que je vais au théâtre, au cinéma ou au concert, me dis-je avec joie que, malgré toutes nos différences, les autres spectateurs et moi formons une communauté artistique pendant deux heures.

** Naturellement, il existe aussi des communautés – heureusement minoritaires en nombre – dont la raison d’être est maléfique.

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