Le coût de recrutement associé à une mauvaise réputation corporate

LinkedIn et ICM Unlimited dressent un constat éclairant à ce sujet après avoir interrogé un échantillon représentatif de salariés américains.

Cette étude signale que les trois premiers facteurs de rejet d’une marque employeur sont le manque de sécurité de l’emploi en son sein, le dysfonctionnement de ses équipes et la mauvaise qualité de son leadership.

A l’inverse, les trois principaux éléments d’attractivité d’une marque employeur sont sa stabilité, les opportunités de progression qu’elle offre et le talent de ses équipes.

(CC) Pictures of Money

Cette recherche révèle également que le coût du recrutement de salariés par des entreprises ayant mauvaise réputation peut représenter au moins 10% de salaire supplémentaire. Au total, cette taxe de mauvaise image peut s’élever à 7,6 millions de dollars pour une entreprise de 10 000 collaborateurs¹.

Ce coût, naturellement, ne concerne que les individus que ces entreprises parviennent à convaincre de les rejoindre. Il faut donc lui ajouter le coût, impossible à évaluer, de tous les talents que ces marques ne peuvent pas recruter du fait de leur mauvaise réputation.

Or près de la moitié des personnes interrogées dans le cadre de cette étude affirment ne même pas envisager de travailler pour une entreprise qui pâtirait des trois principaux facteurs négatifs cités plus haut, et ce quelle que soit l’augmentation salariale qu’elle leur offrirait.

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¹ Pour arriver à ce montant, l’étude prend en compte un salaire annuel moyen de 47 230 dollars et un taux de remplacement moyen de 16,4% outre-Atlantique.