Les milléniaux et le marché de l’emploi

Une étude de Gallup apporte un nouvel éclairage à ce sujet.

Ainsi que je le relatais il y a quelques jours, les milléniaux sont déjà majoritaires dans le monde du travail (devant la génération X) et vont bientôt le devenir dans la population globale outre-Atlantique.

Or la recherche de Gallup confirme leur grande mobilité professionnelle : 21% des milléniaux employés avaient quitté leur emploi dans l’année écoulée, une proportion trois fois plus élevée que dans le reste de la population salariée.

6 milléniaux sur 10 se disent ouverts à changer d’emploi, ce qui, là aussi, représente le plus haut pourcentage de toutes les tranches d’âge. De fait, 71% des milléniaux ne sont pas motivés ou sont très démotivés au travail, ce qui en fait la génération la moins engagée de la main d’oeuvre américaine.

Cette situation a évidemment un impact sur la mobilité des intéressés : 47% des milléniaux démotivés considèrent qu’ils changeront d’emploi si le marché du travail s’améliore dans les prochains mois contre seulement 17% de ceux qui s’affirment motivés.

(CC) Gallup via The Harvard Business Review

Le malheur des unes (les entreprises qui ne savent pas retenir leurs milléniaux) fera le bonheur des autres (celles qui sauront les attirer). Le graphe reproduit ci-dessus révèle les éléments les plus attractifs aux yeux des membres des différentes générations lorsqu’ils envisagent de changer d’employeur.

A cet égard, les milléniaux se distinguent surtout par leur appétence particulière pour les opportunités de développement personnel et de promotion.

Pour le reste, leurs attentes ressemblent davantage à celles des baby boomers qu’à celles des membres de la génération X, bien que ces derniers soient plus proches d’eux en âge.