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Communication.Management.Marketing

Toute vérité n'est que perception

La leçon de management de Stan Wawrinka

Le joueur suisse a accordé une très intéressante interview à L’Equipe dans laquelle il démontre une nouvelle fois son impressionnante connaissance de lui-même.

Jusqu’à vingt-huit ans, Wawrinka était un joueur très doué mais inconstant. Puis il se transforma en vainqueur de tournois du Grand Chelem. Il en a remporté trois en trois ans à l’Open dAustralie (2014), Roland Garros (2015) et l’US Open (2016).

Il explique au quotidien sportif comment il s’est construit :

C’est venu petit à petit. J’en reviens toujours à ma théorie du puzzle : il y a les grosses pièces, comme ton jeu, ton physique, ton mental… Après, tu as toutes les petites pièces autour. Et le puzzle, il n’est jamais complet. Sauf une fois : quand je joue le feu en finale de Roland, que je suis tout en haut et que je dispute le plus beau match de ma vie.

Mais tout le reste de l’année, tout le temps, il manque des pièces. T’es toujours en train d’arrondir les bords pour faire avec. C’est venu avec le travail à l’entraînement, l’accumulation de confiance, l’acceptation de la nervosité. Tu deales avec toi-même selon la forme du moment. […]

(CC) Stefano Lovato

(CC) Stefano Lovato

Depuis trois ans et demi, c’est comme une nouvelle carrière, parce que j’ai mis trois vitesses supérieures. Tout s’est enchaîné, alors on a l’impression que tout a toujours été super, mais il y a eu des doutes pendant des années. Dans les années 2010-2012, quand je tournais entre la quinzième et la vingtième place, je me suis même dit que huitième, en 2008, ça avait peut-être été mon meilleur classement. Ce n’était pas grave, mais je devais tout faire pour chercher à progresser intérieurement et ne pas avoir de regrets. […]

Ce qui m’arrive depuis trois ans et demi, c’est une chance pour moi. C’est exceptionnel, vu qui je suis, d’en être là. J’ai pris le chemin qu’il fallait. […] De toute façon, je ne mets jamais de ‘si’ dans ma carrière. Sinon, on ne pense plus qu’au passé, pas au présent”.

Je retrouve dans l’approche de Stan Wawrinka la philosophie de Bill Walsh, l’un des plus grands coaches de l’histoire du football américain dont les préceptes de management sont enseignés dans les plus prestigieuses universités outre-Atlantique.

Il professait qu’il ne faut pas viser des objectifs mais la performance :

La culture précède les résultats. En effet, les champions se comportent comme des champions avant de remporter des titres. Le système de valeurs d’un leader détermine autant son succès que son expertise”.

C’est exactement la vision de Stan Wawrinka : il essaie, sur la durée, d’atteindre son niveau maximal sans se préoccuper du palmarès qu’il bâtit. Ainsi la constance de son travail a-t-elle produit un déclic.

C’est une leçon pour tous les managers quant à leur propre développement et à celui de leurs collaborateurs : le succès survient sans prévenir quand on a la volonté de s’améliorer constamment.

3 commentaires sur “La leçon de management de Stan Wawrinka”

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S’améliorer soi-même pour gagner ensuite, voilà un concept magnifique qui devrait être appliqué dans l’enseignement, le sport et l’entreprise.
Très bel article

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