22 avril 2011 | Blog, Blog 2011, Management | Par Christophe Lachnitt
On n’est jamais assez fier de son équipe
Il y a quelques jours, je plaisantais en réunion avec un membre de mon équipe, disant à nos interlocuteurs que c’est lui qui avait dessiné le concept-ship futuriste dont ils avaient admiré la maquette dans le show-room de notre Siège. Mon camarade réagit aussitôt en disant que ce n’était pas lui mais son fils. La fierté qu’il afficha dans la création virtuelle de son tout jeune bambin fut très attendrissante.
Cet échange me fit réfléchir sur la fierté qu’éprouvent les managers pour leur équipe. A l’instar de mon acolyte vis-à-vis de son fils, sommes-nous plus fiers lorsque c’est un membre de notre équipe qui obtient un succès plutôt que nous ?
Le plus souvent, il me semble que l’on ressent ce sentiment lorsqu’on est investi, d’une manière ou d’une autre, dans le parcours de son collaborateur. Ce peut être un(e) jeune que nous aidons à se développer ou un collaborateur en difficulté que nous coachons pour qu’il exprime son plein potentiel. Au fond, comme pour un père vis-à-vis de son fils, un manager ne doit-il pas être engagé émotionnellement pour être fier par procuration ? N’est-ce pas une faiblesse humaine que la fierté soit prioritairement un sentiment égoïste lié à la perception que nous avons de nous-mêmes ?
Sachons développer une capacité à être plus souvent fiers de ce que réalisent nos collaborateurs sans que nous soyons personnellement investis dans leurs succès et tout le monde y gagnera : eux en reconnaissance, nous en maturité et l’entreprise en performance.
Merci d’envoyer ce post à tous les managers et DRH de France, j’ai l’impression qu’ils ont oublié cette recette…
Sur le principe, je suis bien d’accord…