24 février 2012 | Blog, Blog 2012, Management | Par Christophe Lachnitt
A livre plus ouvert que jamais sur Facebook
Une étude publiée conjointement par trois universités américaines démontre que le réseau de Mark Zuckerberg pourrait permettre de prédire votre performance professionnelle. A vos murs !
Cette recherche, dont a récemment rendu compte The Wall Street Journal, a été conduite par les universités de Northern Illinois, Evansville et Auburn. Elle a consisté à présenter à trois évaluateurs les profils Facebook de 56 étudiants exerçant aussi une activité professionnelle.
Après avoir analysé chaque profil durant dix minutes, les “juges” répondirent à un questionnaire sur la personnalité des 56 cobayes : conscience professionnelle, aisance relationnelle, curiosité intellectuelle…
Six mois plus tard, les réponses à ce questionnaire furent comparées avec les évaluations des étudiants par leurs employeurs respectifs. Une forte corrélation fut alors trouvée entre l’analyse des profils Facebook et la performance professionnelle des sujets de l’étude.

(CC) birgerking
Don Kluemper, qui a dirigé l’étude et enseigne le management à l’Université de Northern Illinois, explique que les étudiants dont les profils Facebook démontrent qu’ils voyagent, qu’ils ont beaucoup d’amis et qu’ils entretiennent une grande variété de centres d’intérêt ont généralement reçu les meilleures notes de la part des trois évaluateurs.
Les résultats de cette expérimentation confirment la pertinence d’une tendance croissante chez les recruteurs et chasseurs de têtes : l’analyse des profils Facebook des candidats pour opérer une première sélection avant les entretiens d’embauche. Comme le souligne Kluemper, il est en effet difficile de se construire une fausse personnalité pour échanger avec ses amis sur le plus grand réseau social du monde.
Il en va donc de notre présence individuelle sur les médias sociaux comme de celle des marques : dans l’univers de transparence absolu dans lequel nous vivons, la meilleure stratégie est la cohérence entre la réalité du “produit” et sa représentation virtuelle.
Et, comme vous le savez, il faut toujours laisser sa chance au produit ! 🙂