13 avril 2012 | Blog, Blog 2012, Management | Par Christophe Lachnitt
La leçon de management de l’une des icônes de la Silicon Valley
C’est décidément une semaine qui fait la part belle au management sur Superception. Et elle se termine en beauté avec un conseil à ne pas manquer.
Reid Hoffman a été l’un des principaux dirigeants du site de paiement en ligne PayPal avant qu’il ne soit vendu à eBay puis a co-fondé le réseau social professionnel LinkedIn. Il est également l’un des investisseurs les plus talentueux de la Silicon Valley – il a notamment soutenu l’émergence de Facebook, Zynga, Flickr, Digg et Last.fm. Excusez du peu !
Chaque fois que j’ai lu ou écouté Hoffman, j’ai été frappé par sa capacité à conjuguer une intelligence très articulée et des élans visionnaires. Aujourd’hui milliardaire, Hoffman continue d’accompagner des jeunes entreprises au sein de la firme d’investissement Greylock Partners et vient de sortir un livre de conseil en gestion de carrière, The Start-Up of You: Adapt to the Future, Invest in Yourself, and Transform your Career (lisez ma critique ici) qui est en tête des ventes aux Etats-Unis.
Je suis abonné au fil Twitter d’Hoffman et y ai lu il y a quelques jours une sentence qui est tellement en phase avec l’un de mes principes fondamentaux de management que je ne pouvais pas ne pas la partager avec vous : “Lorsqu’une chose devient tout ce que vous représentez, vous êtes vulnérable à une crise d’identité à la seconde même où vous devez adopter un plan B“.
Pour ma part, je suis profondément convaincu, ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de l’exprimer sur Superception, qu’il ne faut jamais investir toute son estime de soi dans sa vie professionnelle. Si l’on sait que l’on existe par ailleurs, on est d’autant plus détaché vis-à-vis de sa vie professionnelle et – peut-être paradoxalement – d’autant plus investi. En effet, on s’investit pour la passion de ce que l’on fait et pas pour la fiction de ce que l’on veut être. On est alors engagé au service de l’intérêt général de l’entreprise plutôt qu’au bénéfice de sa seule aventure personnelle.