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Communication.Management.Marketing

Toute vérité n'est que perception

La leçon de management de l’un des meilleurs joueurs de basket au monde

Un leader doit reconnaître ses propres fautes plutôt que de feindre l’infaillibilité.

Chris Paul est le meneur de jeu des Los Angeles Clippers, l’équipe de la NBA qui a été frappée il y a quelques semaines par un scandale de racisme touchant son propriétaire.

Paul est considéré comme l’un des meilleurs meneurs de jeu de la ligue américaine de tous les temps et, surtout, comme son meilleur meneur d’hommes. Il est également respecté pour sa personnalité et ses engagements caritatifs.

Avant-hier, les Clippers affrontaient les Thunder d’Oklahoma City, dans le cinquième match d’une série qui se joue au meilleur des sept rencontres, pour gagner le droit de disputer les demi-finales du championnat américain. Alors que les Clippers menèrent au score de manière significative deux fois au cours de la partie, ils finirent par la perdre – et être menés trois à deux dans la série – du fait de trois erreurs commises par Chris Paul dans les 45 dernières secondes du match : deux pertes de balle et une faute sur un adversaire qui offrit à ce dernier trois lancers francs. Il décrivit cette séquence comme le pire moment de sa carrière.

Chris Paul - (CC) Sean Davis

Chris Paul – (CC) Sean Davis

Plus intéressants encore sont les commentaires de Chris Paul sur sa performance lors de la conférence de presse consécutive au match : “on a perdu et cette défaite m’est imputable. Tout ce qui s’est passé à la fin du match est de ma faute. Aucun des joueurs de l’équipe n’aurait pu rattraper mes erreurs. Vous savez, je suis supposé être le leader de cette équipe. Ce genre de choses ne peut pas arriver“.

En faisant montre de cette honnêteté, Chris Paul a une nouvelle fois démontré pourquoi il est le meilleur leader d’équipe de la NBA. En effet, un leader qui reconnaît ses fautes, même et surtout lorsque c’est très douloureux pour lui de le faire, se donne deux atouts : (i) il incarne avec exemplarité l’exigence qu’il nourrit pour les autres en étant plus sévère encore avec lui-même et (ii) il suscite le respect et donc l’adhésion.

En management, le héros infaillible n’a pas grand avenir.

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