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Communication.Management.Marketing

Toute vérité n'est que perception

Les deux leçons de management de l’un des plus grands sportifs de l’Histoire

Tom Brady, le joueur de football américain le plus titré de tous les temps, nous livre deux réflexions pleines de sagesse.

La première a trait au rôle du leader pour mener une équipe au succès et la seconde au rapport à la réussite.

Tom Brady décrit ainsi son approche de ses coéquipiers :

J’essaie d’être très positif. Puis, une fois que j’ai créé une relation de confiance avec eux, je peux être plus dur à leur égard. Je ne peux pas me comporter ainsi avant d’avoir d’abord développé une relation avec eux et la confiance qui en résulte“.

La confiance, de fait, transfigure la relation entre un manager et ses collaborateurs. Elle induit notamment que le premier place l’intérêt des seconds avant le sien et que les remarques qu’il leur fait pour les challenger sont exprimées non pas pour les juger ou les rabaisser mais, au contraire, pour les aider à s’élever.

Cette confiance ne constitue pas un capital acquis une fois pour toutes mais un investissement qu’il faut faire fructifier avec des dépôts quotidiens de transparence, de bienveillance, de cohérence et d’exemplarité. Les managers figurent parmi les personnes les plus scrutées par leur entourage et leur capacité de susciter la confiance de leurs équipes – et de leur pairs – repose sur la constance de leur comportement.

La seconde réflexion de Tom Brady concerne le rapport au succès. Elle est d’autant plus intéressante qu’elle émane d’un individu qui compte à son palmarès non seulement plus de titres (sept) de vainqueur du Super Bowl (la finale du championnat professionnel de football américain) que tous les autres joueurs mais aussi que toutes les équipes ayant concouru dans l’histoire de ce sport.

Tom Brady connaît donc comme personne le goût du triomphe et il le rapporte toujours à celui de la défaite :

Comment pouvez-vous apprécier tous les succès si vous ne perdez jamais ?“.

L’échec ne fait pas que relever le goût du succès : il participe de sa préparation. En nous confrontant à nos limites, il nous fait progresser… si nous avons la lucidité nécessaire pour en tirer les leçons.

C’est pourquoi les managers qui rêvent d’une équipe sans erreur refusent en fait que leurs collaborateurs ne prennent des risques. Or c’est en ainsi qu’ils innovent dans leur manière de travailler et explorent de nouveaux champs d’action.

Lorsqu’on célèbre une victoire, il faut toujours se souvenir des revers qui l’ont rendue possible.

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