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Communication.Management.Marketing

Toute vérité n'est que perception

La leçon de management de Rafael Nadal

La dernière édition de L’Equipe Magazine s’ouvre sur une interview de Rafael Nadal qui livre quelques enseignements très intéressants en matière de management. Le numéro un du tennis mondial y démontre une nouvelle fois sa remarquable maturité. Je nourris personnellement une admiration sans limite pour le génie de Roger Federer – une technique d’une fluidité surnaturelle et une main fabuleuse – mais j’éprouve un énorme respect pour le professionnalisme, la rage de vaincre et la personnalité de Nadal. Il n’est d’ailleurs pas impossible que Nadal gagne plus de titres du Grand Chelem que Federer. Le Suisse garderait alors malgré tout une place à part dans l’histoire du tennis pour son talent, comme celle qui est réservée au funambule des lignes blanches, John McEnroe.

Rafael Nadal – (CC) mirsasha

Mais revenons aux leçons dispensées par Rafael Nadal :

  • Ne pas confondre action et agitation : “S’entraîner de plus en plus ne sert à rien. Mieux vaut essayer de s’ouvrir un peu l’esprit et de comprendre ce qui ne fonctionne pas, ce qu’on peut améliorer. S’entraîner pour s’entraîner est vain. Il faut travailler avec un objectif bien précis. Ne pas se cacher la vérité. Quand il y a un problème, il faut l’accepter. Ce n’est qu’une fois qu’on l’a accepté qu’on peut trouver les solutions du problème”.
  • Se remettre en cause en permanence : “J’écoute mon oncle quand il me parle de mon service, etc. Et si les gens de l’extérieur me disent que mon service n’est pas bon, alors je dois l’améliorer. Je suis toujours ouvert à ce que disent les autres”.
  • Travailler pour tirer le maximum de ses dons : “On répète beaucoup pour pouvoir sentir les choses. Le feeling, c’est important mais le plus important, c’est d’être prêt à répéter suffisamment de fois le point précis que l’on veut améliorer.”
  • Trouver sa passion pour accepter les vicissitudes de son activité : “Le jour où je perdrai ma motivation, je rentrerai chez moi pour faire autre chose. Chaque jour, il faut être sur le court, s’entraîner, jouer des matches difficiles, être concentré. Parfois, on a mal au genou, mal au dos… Vraiment, si un jour je perds cette motivation, j’arrête de jouer au tennis”.
  • Douter sans se laisser paralyser par ses incertitudes : “Je ne suis pas si confiant que ça. Les gens ont l’impression que je suis plus confiant que je ne le suis en réalité. A longueur d’année, je doute : de mon jeu, d’autres choses… C’est normal de douter. Mais quand je suis sur le court, j’essaie d’accepter tout, le positif comme le négatif, et de faire de mon mieux tous les jours”.

Ces enseignements, qui tournent autour des notions d’exigence et de travail, sont universels. In fine, Nadal nous rappelle que notre seule limite, quelle que soit notre activité, est celle que nous nous fixons à nous-mêmes.

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