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Communication.Management.Marketing

Toute vérité n'est que perception

La passion du Prince

Impossible de ne pas reparler de Prince qui m’inspire un nouvel article sur le management, avec cette fois les leçons qu’il faut tirer de son concert au Stade de France.Je n’ai aucune compétence comme critique musical et ce sont donc deux remarques managériales que je voudrais faire suite à la prodigieuse performance de Prince hier soir :

  • Rien ne remplace la passion. Tous les concerts des très grandes stars du rock sont des enchaînements bien huilés de chansons jouées de manière identique d’une ville à l’autre. Le résultat est que la répétition enlève de l’âme à l’interprétation. Avec Prince, c’est tout le contraire : le terme “jouer” prend tout son sens, tant l’artiste et ses musiciens semblent prendre du plaisir de la première à la dernière minute du concert, allant même jusqu’à s’excuser après 2h45 de concert de ne pouvoir jouer plus longtemps en raison des règles imposées par le Stade de France. Le concert laissa une très grande place à l’inspiration – Prince indiqua parfois en temps réel à ses comparses quel morceau ils allaient interpréter – et à l’improvisation – la soirée fut marquée par des variations originales dans l’interprétation de presque tous ses classiques, par un long jam ainsi que par nombre d’impros de Prince et de plusieurs de ses musiciens. Au final, la passion fait toute la différence entre un show très réussi et un concert qui restera dans les annales. Il en va de même pour nous au quotidien. Si nous mettons de la passion dans notre activité, nous y trouvons nous-mêmes plus de joie et nous éclairons le travail de ceux qui sont à nos côtés. La routine est l’ennemie.
  • La star, c’est l’équipe. Prince, parfois brocardé pour son ego supposé, contredit doublement cette perception hier soir. En premier lieu, il s’entoura – comme d’habitude d’ailleurs – des meilleurs musiciens disponibles avec, cette fois-ci, notamment Maceo Parker (saxophoniste durant 25 ans de James Brown), la chanteuse Shelby Johnson et l’extraordinaire auteur-interprète multi-instrumentiste camerounaise Andy Allo. S’entourer des meilleurs, c’est être conscient que ses propres qualités ne suffisent pas. C’est donc un signe de modestie. En second lieu, Prince passa son temps durant le concert à faire applaudir ses camarades de jeu par le public, à les remercier et à les mettre en valeur musicalement. Il laissa même la scène pour deux chansons – en lieu et place du traditionnel intermède favorisé par les autres groupes – à Andy Allo pendant qu’il se changeait. Là aussi, c’est une formidable leçon pour nous tous : une équipe soudée est plus forte que la somme de ses individualités, aussi douées soient-elles.

Prince (pas au Stade de France hier soir) – (CC) Flavia

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