4 mai 2012 | Blog, Blog 2012, Communication | Par Christophe Lachnitt
Une raison d’espérer pour la presse écrite ?
Les systèmes payants mis en place par certains quotidiens américains semblent… payer.
Le dernier rapport en date de l’Audit Bureau of Circulations – l’entité qui suit la diffusion de la presse américaine – cité par The Wrap indique que les journaux ont enregistré outre-Atlantique une légère augmentation de leur diffusion durant les six derniers mois. C’est un progrès certes modeste dans l’absolu mais remarquable si on le compare à la tendance des années passées.
Or cette augmentation résulte largement de la popularité accrue des systèmes payants (“paywalls”) mis en place par les journaux sur leurs sites Internet. Et, selon certains analystes, c’est une évolution qui pourrait constituer un changement d’approche global pour l’industrie de la presse écrite américaine en 2012 : de plus en plus rares seront les sites Internet de quotidien complètement gratuits.
L’exemple le plus marquant provient du New York Times qui a mis en place son propre système payant il y a environ un an et en retire des résultats très satisfaisants : il compte pas moins de 454 000 abonnés en ligne payants. La mutation potentiellement réussie du quotidien le plus prestigieux au monde devrait accélérer la prise de conscience de ses confrères.
Cependant, il reste une équation majeure à résoudre : en effet, la montée en puissance du nombre de lecteurs et d’abonnés en ligne ne se traduit pas (encore) en revenus permettant de compenser le déclin des profits enregistrés par les éditions papier.
La presse écrite n’est pas encore sauvée même si elle a peut-être trouvé une raison d’espérer.