17 décembre 2012 | Blog, Blog 2012, Management | Par Christophe Lachnitt
Nous devrions tous être des amateurs
Ils représentent la quintessence d’une merveilleuse qualité.
Il est parfois difficile de distinguer un amateur d’un professionnel. Dans les domaines qui nous intéressent sur Superception, c’est d’autant plus vrai que les technologies numériques permettent aujourd’hui à tout un chacun de produire sans frais une pléiade de contenus et d’outils.
Dans son livre “The Cognitive Surplus: How Technology Makes Consumers into Collaborators” (lire ma critique ici), Clay Shirky nous rappelle fort utilement l’étymologie du mot “amateur”. Ce terme provient du verbe latin “amare” qui signifie “aimer”.
Or la vraie différence entre l’amateur et le professionnel est que celui-là exerce une activité par amour de ce qu’il fait – la motivation intrinsèque par excellence – alors que celui-ci est animé de motivations extrinsèques – recherche d’une récompense, évitement d’une sanction…
Contrairement aux idées reçues, être un amateur est donc la plus belle des conditions.