1 juin 2014 | Blog, Blog 2014, Management | Par Christophe Lachnitt
La leçon de management du premier coach de Lebron James
Impossible de complètement séparer relations personnelles et collaboration professionnelle.
J’ai récemment regardé l’émouvant documentaire “More Than A Game” (2008) qui relate les fulgurants débuts de Lebron James, probablement le meilleur joueur de basketball depuis Michael Jordan.
Adolescent, James évoluait dans l’équipe de son lycée d’Akron (Ohio). Ce groupe, constitué de jeunes locaux, gagna le championnat national en battant des collectifs beaucoup plus riches qui réunissaient les meilleurs joueurs de tout le pays.
Cette victoire eut un double moteur : le talent unique de son joueur vedette et l’alchimie entre quatre de ses cinq membres – qui s’appelaient eux-mêmes les “fab four” – fondée sur des connexions personnelles très anciennes.

Lebron James – (CC) Mark Runyon
Le cinquième joueur, Romeo Travis, n’avait pas les mêmes relations avec ses coéquipiers. Cet écart devint un handicap pour l’équipe qui échoua de très peu lors de sa première participation à la finale nationale.
Au début de la saison suivante, Dru Joyce II, le coach de l’équipe, avertit les “fab four” qu’ils devaient intégrer Travis dans leur cercle d’amis car sa mise à l’écart hors du terrain se retrouvait sur le parquet avec des conséquences négatives pour l’équipe. Cette année-là, les “fab four” devinrent les “fab five” et remportèrent le championnat.
Le conseil de Dru Joyce est éclairé : ainsi que j’ai déjà eu l’occasion de le souligner sur Superception, une équipe doit bien s’entendre hors du milieu professionnel pour travailler au mieux ensemble. Sinon il lui manque un moteur essentiel à tout collectif performant : la confiance.