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Toute vérité n'est que perception

La mentalité prévaut sur le QI dans notre succès

C’est ce que révèlent les travaux de Carol Dweck, une chercheuse en psychologie de l’Université de Stanford.

Celle-ci a démontré, notamment à partir de recherches réalisées sur des populations d’étudiants, que les individus se divisent en deux catégories : ceux qui disposent d’une mentalité fixe et ceux qui ont une mentalité de croissance.

Une mentalité fixe porte celles et ceux qui en sont dotés à considérer qu’ils sont ce qu’ils sont et ne peuvent pas changer. Lorsqu’ils sont confrontés à un défi ou une difficulté, ils sont dépassés.

Au contraire, ceux qui bénéficient d’une mentalité de croissance sont convaincus qu’ils peuvent s’améliorer s’ils consentent les efforts nécessaires. C’est pourquoi ils surpassent, même si leur quotient intellectuel est inférieur, ceux qui ont une mentalité fixe. Cette faculté résulte du fait qu’ils envisagent chaque challenge comme une opportunité d’apprendre.

Carol Dweck - (CC) Bengt Lennartsson

Carol Dweck – (CC) Bengt Lennartsson

Carol Dweck signale également que le talent ne donne confiance que dans une certaine limite, c’est-à-dire lorsque celle ou celui qui en est pourvu(e) pratique des activités faciles.

En fait, le facteur déterminant pour obtenir des succès dans la vie réside dans la manière dont les individus gèrent les revers et défis. Carol Dweck explique ainsi comment les personnes dotées d’une mentalité de croissance traitent une déconvenue :

Un échec est une information. Le terme d’échec occulte sa vertu qui est de nous indiquer ce qui n’a pas fonctionné et qui doit nous porter à essayer une autre méthode”.

Je dois avouer que la théorie de Carol Dweck résonne tout particulièrement en moi. Je décrivais en effet ainsi ma philosophie de la vie sur Superception il y a un peu plus d’un an :

Elle tient en une phrase.

Il s’agit d’un aphorisme américain qui me sert d’inspiration depuis presque toujours : “je ne perds jamais ; je gagne ou j’apprends” (“I never lose, I either win or I learn”).

La vie, en effet, n’est rien d’autre qu’un apprentissage sans fin et, partant, une remise en question sans limite. Chaque personne est un être en perpétuel développement qui ne peut jamais, à de très rares exceptions près, réaliser son plein potentiel.

A mes yeux, lorsqu’on cesse de vouloir apprendre, de vouloir progresser, de vouloir découvrir autrui et ailleurs, de vouloir se découvrir aussi, de vouloir se lancer des défis toujours, on cesse de vouloir vivre.

Le dépassement est plus vital que le délassement.

Certes, il est des revers injustes dont on ne retire rien. Certes, il est des accidents de vie trop douloureux pour nous enseigner quoi que ce soit. Mais on apprend généralement davantage des échecs que des succès. Et une défaite dont on retient des leçons peut devenir une expérience positive.

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