31 octobre 2016 | Blog, Blog 2016, Marketing | Par Christophe Lachnitt
Une nouvelle preuve que nous vivons l’âge d’or de la production de contenus
Alors que beaucoup de médias luttent pour leur survie, la concurrence effrénée pour l’attention des publics qui est à l’origine de leurs difficultés est aussi la source d’une production de contenus sans précédent.
En témoigne le graphique de Deutsche Bank reproduit ci-dessous : il montre que le nombre de programmes télévisés scénarisés, au premier rang desquels des séries, produits aux Etats-Unis a presque doublé entre 2010 (il en fut alors réalisé 216) et 2015 (419). Et ce mouvement ne semble pas devoir s’inverser cette année.
Le secteur de la télévision a été révolutionné par l’entrée de nouveaux acteurs tout numérique tels qu’Amazon et Netflix. Cette année par exemple, Netflix devrait produire 1 000 heures de contenus.
Cette nouvelle concurrence a logiquement amené les acteurs existants, en particulier les chaînes par câble/satellite, à développer leur production pour rester attractifs aux yeux des téléspectateurs.
Le double résultat de ce phénomène est un choix toujours plus important de programmes de qualité pour les consommateurs et une situation économique de plus en plus périlleuse pour certaines chaînes.
Le nombre de séries, en particulier, qui ne survivent pas à leurs premiers épisodes ou à leur première saison augmente et ces échecs représentent une charge financière proportionnelle à leurs coûts de production. Or, souvent, ceux-ci enflent, tirés par la concurrence croissante qui caractérise ce secteur.
C’est la raison pour laquelle beaucoup d’observateurs prévoient une diminution, à terme, du volume de programmes originaux produits outre-Atlantique.