24 mars 2012 | Blog, Blog 2012, Management | Par Christophe Lachnitt
La leçon de management de JFK
Du bon usage du rapport de forces.
Au détour d’une page, je tombe sur la sentence suivante de JFK : “la politesse n’est pas un signe de faiblesse” (“civility is not a sign of weakness“).
Kennedy “roulait moins des mécaniques”, dans le management de son équipe et dans ses relations avec les leaders internationaux, que son successeur, le vitupérant texan Lyndon B. Johnson. Mais il démontra, notamment dans sa relation avec le tempêtueux Khrouchtchev, que la politesse n’était pas antinomique de l’efficacité, y compris dans les situations les plus tendues telles que la crise des missiles de Cuba.
![John F. Kennedy by U.S. Embassy New Delhi](https://www.superception.fr/wp-content/uploads/2012/03/John-F.-Kennedy-by-U.S.-Embassy-New-Delhi.jpg)
John F. Kennedy – (CC) U.S. Embassy New Delhi
Dans le monde de l’entreprise, le rapport de forces, qui est naturel dans tout corps social, s’accompagne parfois d’une dégradation des relations humaines. Du manque de courtoisie à l’intimidation, le registre de “l’influence” est grand.
Or c’est lorsqu’on est moins sûr de ses idées qu’on en vient à utiliser d’autres expédients pour triompher. Si une idée est assez forte, elle emporte la décision par elle-même. Ce qui se veut une démonstration de force n’est donc rien d’autre qu’un signe de faiblesse.