27 juin 2012 | Blog, Blog 2012, Management | Par Christophe Lachnitt
La leçon de management d’Eisenhower
Un bon leader est-il forcément un bon manipulateur ?
L’ancien Président des Etats-Unis donnait une définition du leadership quelque peu provocante : “leadership : art d’amener une personne à vouloir faire ce que vous avez besoin qu’elle fasse“.
Cette définition semble faire du leader un vil manipulateur.
Je pense cependant que c’est tout le contraire. Le leader qui amène ses collaborateurs à avoir envie de faire leur travail présente en effet deux qualités essentielles :
- l’empathie : il s’intéresse aux ressorts individuels qui motivent chaque membre de son équipe ;
- la force de conviction : il ne contraint pas ses collaborateurs à accomplir leur tâche mais les convainc de le faire.
Une nouvelle démonstration que la motivation d’une équipe dépend toujours de la capacité de son leader à faire preuve de finesse psychologique, d’ailleurs l’une des grandes qualités reconnues à Dwight Eisenhower.
Tout à fait d’accord ….mais celui qui a compris ces deux points ne peut il pas en jouer pour manipuler ses collaborateurs ? je serai tenté de dire oui …..
Tout à fait mais c’est une vue pessimiste des choses, mon cher Guillaume, qui ne te ressemble pas. 🙂
Amicalement.
Xophe
well peut être mais sans doute réaliste ….
Tu as raison, je te taquinais.
Xophe
Ds livres comme “Comment de faire des amis” (D. Carnegie) ou “Petit traité de manipulation à l’égard des honnêtes gens” traitent, avec brio, de cette thématique. Je vous les recommande. Ensuite, libre a chacun de rester du bon côté de la force (ou pas).
Soyez manipulateur, et vous saurez très vite vous faire de très bon ennemis.
Soyez emtaphique et convainquant, et vous serez à la hauteur d’une grande destinée.