8 août 2013 | Blog, Blog 2013, Marketing | Par Christophe Lachnitt
La télévision n’est pas morte
Un important vecteur marketing par elle-même et un puissant démultiplicateur lorsqu’elle est associée aux médias numériques.
Selon un rapport publié par eMarketer et relaté par CNET, le temps moyen consacré chaque jour par les Américains aux médias numériques dépassera pour la première fois cette année celui qu’ils passent devant leurs postes de télévision.
Le temps quotidien dédié aux médias numériques devrait ainsi augmenter de 16% contre une baisse de près de 3% pour la consommation télévisuelle. La part du lion de la croissance des médias numériques provient des équipements mobiles (hors voix).

(CC) eMarketer
Selon les estimations d’eMarketer, un adulte américain passera en moyenne chaque jour 5h09 sur les médias numériques et 4h31 devant la télévision (voir tableau ci-dessus). Incidemment, ceux qui échangent sur les médias numériques tout en regardant la télévision sont, pertinemment à mon sens, comptés dans les deux catégories.
La tendance la plus frappante mise en lumière par cette étude concerne naturellement la forte croissance des médias numériques. Cependant, il faut aussi souligner que la télévision, dont la mort a trop souvent été prématurément annoncée, se défend extrêmement bien. Elle demeure un vecteur marketing important par elle-même et devient un puissant démultiplicateur lorsqu’elle est associée aux médias numériques, au premier rang desquels les réseaux sociaux.
On en revient ainsi à l’enjeu marketing que j’ai plusieurs fois souligné sur Superception : la convergence de la télévision et des médias numériques (lire par exemple ici). Les marques qui parviendront à créer des synergies de contenus sur ces deux médias prendront une longueur d’avance importante.
la télévision publique pourrait voir encore e belles années à vivre : avec des programmes attirants (autres que des crimes, des meurtres, de la violence….) , variés (ne pas les faire tourner de chaîne en chaîne…) d’où l’impression du déjà vu. Prévention et informations ciblées et, surtout, être indépendante ce qui n’est absolument pas le cas.
Le constat actuel est ainsi et se tourne délibérément vers une privatisation des programmes. En bref, si tu as de l’argent, tu visionnes un programme qui te plait en payant. Si tu n’en a pas, tu visionnes les navets qui se passent et repassent sur toutes les chaînes gratuites !!!