21 mars 2014 | Blog, Blog 2014, Marketing | Par Christophe Lachnitt
La publicité native et les bannières pourraient faire bon ménage…
… pour l’instant.
La logique voudrait que la publicité native constitue une menace pour les bannières. Mais la logique n’est pas toujours pertinente.
Dans le cas présent, un rapport d’eMarketer indique que la publicité native pourrait favoriser la commercialisation des bannières, les médias vendant des offres regroupant plusieurs formats publicitaires : publicité native, bannière, vidéo, sponsoring d’événements…
La directrice de la publicité native au sein du Huffington Post, citée dans l’étude, indique ainsi que ce format est en quelque sorte la cerise sur le gâteau marketing proposé aux annonceurs et que c’est lui qui suscite leur intérêt.
C’est précisément l’aspect inquiétant pour les bannières : le fait qu’un produit ne soit plus commercialisable sans être associé à un autre plus attractif signale souvent le début de la fin…
AdAge rappelle à cet égard que le magazine Forbes, l’un des pionniers de la publicité native, prédisait l’an dernier que 30% de ses revenus publicitaires proviendraient de ventes groupées incluant des articles sponsorisés.
Selon eMarketer, les annonceurs américains devraient dépenser 2,3 milliards de dollars dans des contenus sponsorisés – dont la publicité native – en 2014, ce qui représente une croissance annuelle de 20,5%.