19 juillet 2014 | Blog, Blog 2014, Management | Par Christophe Lachnitt
Faut-il se méfier de son PDG lorsqu’il atteint 65 ans ?
C’est la question à laquelle répond une étonnante étude.
Cette recherche, menée par Dirk Jenter, professeur au sein de la business school de l’Université de Stanford, et Katharina Lewellen, enseignante au sein de la business school Tuck de l’Université de Dartmouth, montre que les entreprises dont le PDG est âgé de 65 ans attirent davantage d’offres d’acquisition que les autres.
65 ans semble être l’âge magique dans ce domaine : les entreprises avec un PDG de cet âge ont par exemple 40% plus de chances que celles avec un PDG de 63 ans de se voir proposer une acquisition et même d’être acquises (voir le graphe ci-dessous).
Influencés par quelques mauvais exemples, beaucoup d’observateurs croyaient jusqu’à présent que les PDG en fin de parcours sont plus tentés de réaliser des opérations de fusion-acquisition car ils n’ont plus d’enjeu de pouvoir au sein de leur entreprise et veulent toucher un dernier bonus avant de se retirer.
Or cette étude démontre que le problème ne résulte pas de la trop grande inclination des PDG âgés pour les ventes d’entreprise mais de l’insuffisant recours des dirigeants plus jeunes à cette méthode. Ces derniers ont en effet trop à perdre, alors qu’ils viennent d’atteindre le sommet de leur carrière, pour envisager de s’allier à une autre entreprise.