25 octobre 2014 | Blog, Blog 2014, Marketing | Par Christophe Lachnitt
Le web produit en seulement six mois la moitié des revenus publicitaires perdus par la presse depuis 2000
Le web engrange désormais autant de revenus publicitaires en un semestre que la presse écrite en un an.
Les revenus publicitaires générés par Internet ont atteint un record historique de 23,1 milliards de dollars aux Etats-Unis au premier semestre 2014 selon des chiffres publiés par l’Interactive Advertising Bureau (IAB) avec PricewaterhouseCoopers.
Cela représente une augmentation de 15% par rapport au premier semestre 2013 (20,1 milliards). Cette croissance est notamment tirée (voir graphe ci-dessous) par les mobiles, dont le chiffre d’affaires publicitaire a progressé de 76% en un an pour s’établir à 5,3 milliards de dollars, et les plates-formes sociales (réseaux, applications et jeux), dont les revenus publicitaires ont atteint 2,9 milliards de dollars (+58% annuellement).
Il est intéressant – et effarant – de rapporter ces chiffres à d’autres données que j’ai puisées dans mes lectures de la semaine : entre 2000 et 2013, la presse écrite américaine a perdu 40,5 milliards de dollars de revenus publicitaires (soit -64%, de 63,5 à 23 milliards de dollars), selon des chiffres publiés par The Brookings Institution et relayés par The Atlantic.
Cela signifie que le web engrange désormais autant de revenus publicitaires en un semestre que la presse écrite en un an.
Autre comparaison éclairante : le coût d’exploitation de la salle de rédaction du New York Times représente moins de 2% des profits réalisés par Google en 2013.