11 mai 2015 | Blog, Blog 2015, Management | Par Christophe Lachnitt
Le progrès passe par la prise de risques
Dans “Becoming Steve Jobs: The Evolution Of A Reckless Upstart Into A Visionary Leader” (lire ma critique ici), Brent Schlender et Rick Tetzeli citent une remarque très intéressante du cofondateur d’Apple :
“J’ai observé Bob Dylan quand je grandissais et je l’ai vu ne jamais se relâcher.
Si vous regardez les vrais artistes, lorsqu’ils deviennent vraiment bons dans un domaine, ils se rendent compte qu’ils peuvent faire la même chose pour le reste de leur vie et avoir beaucoup de succès aux yeux du monde extérieur. Mais cette voie ne représente pas un vrai succès à leurs propres yeux.
C’est le moment où un artiste décide qui il est vraiment. S’il continue de prendre le risque d’échouer, il est encore un artiste. Dylan et Picasso ont toujours pris des risques”.

(CC) David Geller
Le progrès passe par la prise de risques, au premier rang desquels celui d’échouer. C’est vrai pour les individus comme pour les entreprises et les nations.
De même que l’enfer est pavé de bonnes intentions, le paradis est pavé de mauvaises intuitions.
Comme disait Serge Gainsbourg, un autre grand artiste qui ne cessa de se remettre en question, “je connais mes limites, c’est pourquoi je vais au-delà“.