22 août 2015 | Blog, Blog 2015, Marketing | Par Christophe Lachnitt
Le sexe et la violence ne font pas vendre
C’est ce que montre une étude consacrée à leur utilisation dans la publicité.
Dirigée par un professeur de l’Université d’Ohio, cette recherche tire les enseignements de 53 expérimentations menées à ce sujet avec au total plus de 8 000 participants.
Elle conclut que :
- la diffusion de publicités pendant des programmes de nature violente et/ou sexuelle constitue une mauvaise stratégie car lesdits programmes perturbent la mémorisation des téléspectateurs en détournant leur attention du message marketing ;
- quant aux publicités à caractère violent ou sexuel, elles sont tout aussi inefficaces avec un effet négatif ou, au mieux, neutre sur les publics ciblés. A cet égard, les publicités violentes sont encore plus néfastes que les publicités sexuelles : elles dégradent l’image des marques qui y ont recours (mémorisation moins fréquente et moins favorable, intention d’achat moins forte que les marques promues dans des contextes non-violents). De même, les marques utilisant des publicités sexuelles sont évaluées moins favorablement que celles qui ne déploient pas cette tactique. Et plus le contenu sexuel d’une publicité est fort, plus la mémorisation, la perception et l’intention d’achat relatives à la marque concernée s’émoussent.