23 mars 2016 | Blog, Blog 2016, Marketing | Par Christophe Lachnitt
Les trois secrets du succès sur Kickstarter
Une équipe de l’Université de Buffalo (Etat de New York) a analysé plus de 17 000 campagnes lancées sur la plate-forme de financement participatif depuis sa création en 2009.
Cette étude a mis au jour trois critères de succès :
- au contraire des situations d’investissement traditionnelles, les internautes ne rencontrent pas les entrepreneurs qu’ils soutiennent sur Kickstarter. Ceux-ci doivent donc “se vendre” sur la page de présentation de leur offre. Or on connaît le rôle des visuels dans la réaction émotionnelle d’un public à un message. Cette étude le confirme en mettant en exergue la qualité des photos et vidéos exposées sur les pages Kickstarter comme l’un des trois principaux critères de succès des campagnes afférentes ;

(CC) VentureBeat
- sur Kickstarter aussi, on ne prête qu’aux riches. Les entrepreneurs qui ont déjà lancé avec succès une ou plusieurs campagnes sur la plate-forme bénéficient d’une crédibilité supérieure aux débutants. Celle-ci leur est profitable dans la persuasion des investisseurs potentiels ;
- la teneur des commentaires publiés sur les pages des campagnes joue également un rôle important. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de l’Université de Buffalo ont analysé plus de 8,7 millions de commentaires mis en ligne par 1,5 million d’internautes. Cet examen signale que les campagnes qui génèrent un grand nombre de commentaires positifs ont plus de chances d’atteindre leur objectif d’investissement. Ici aussi, c’est la crédibilité que ces commentaires confèrent aux projets qui est déterminante.
Pour le 3ème critère, je suis suspicieux. Il ne faut pas confondre corrélation et causalité. On peut imaginer une cause commune (l’intérêt suscité par le projet) entre les commentaires et le financement.
Bonjour,
J’espère – et je pense car je suis optimiste – que, vu le sérieux et l’ampleur de cette étude, il est évident que votre suspicion a dû être prise en compte par les chercheurs et que les détails de leurs résultats ont dû leur indiquer qu’il s’agissait davantage d’une causalité que d’une corrélation.
Incitement, l’intérêt suscité par le projet est le premier pas vers son financement. 🙂
Xophe