21 avril 2016 | Blog, Blog 2016, Management | Par Christophe Lachnitt
Le temps partiel bénéfique à la productivité des plus de 40 ans
Ils atteignent leur maximum lorsqu’ils travaillent l’équivalent de quatre jours par semaine.
C’est ce que révèle une étude d’une équipe de l’Université de Melbourne qui a analysé les habitudes de travail et le fonctionnement du cerveau de 7 500 volontaires australiens âgés de plus de 40 ans.
Leur niveau cognitif fut évalué à partir de tests relatifs à leurs mémoire, compréhension visuelle, faculté d’attention et capacités motrices.
Ces tests montrèrent que les hommes travaillant entre 25 et 30 heures et les femmes entre 22 et 27 heures par semaine font preuve des plus hauts niveaux cognitifs.
Le plus intéressant est que l’aptitude cognitive ne diminue pas seulement chez les individus de plus de 40 ans qui travaillent plus de 30 heures par semaine mais aussi chez ceux qui besognent moins de 22 heures.
Le niveau cognitif le plus bas fut observé chez ceux qui sont à l’ouvrage entre 50 et 60 heures par semaine… et chez ceux qui ne travaillent pas du tout. En clair, le travail stimule le cerveau mais il ne faut apparemment pas en abuser.
Cette recherche ne garantit naturellement pas la comptabilité de ses conclusions avec les impératifs macroéconomiques ou les voeux de celles et ceux qui travaillent par passion sans compter leurs heures.