28 juin 2016 | Blog, Blog 2016, Management | Par Christophe Lachnitt
Les réseaux sociaux au travail : top ou flop ?
Une étude menée par The Pew Research Center outre-Atlantique révèle les bénéfices de l’usage des réseaux sociaux au bureau :
- profiter d’une pause mentale (pour 34% des personnes interrogées),
- se connecter avec sa famille et ses amis (27%),
- créer ou entretenir des relations professionnelles (24%),
- trouver des informations utiles pour son travail (20%),
- créer ou entretenir des relations avec ses collègues (17%),
- en apprendre davantage sur un contact de travail (17%),
- poser des questions professionnelles à des indidivus extérieurs à son entreprise (12%),
- poser des questions professionnelles à des collègues (12%).

(CC) opensource.com
Les autres principaux enseignements de cette étude se présentent comme suit :
- 51% des participants à cette enquête affirment que leur entreprise a des règles sur l’utilisation des réseaux sociaux et 32% qu’elle dipose de politiques sur la manière dont ils doivent s’y présenter. Mais 77% n’en tiennent pas compte ;
- la proportion des personnes qui ont découvert sur les réseaux sociaux des informations dégradantes sur leurs collègues décroît avec l’âge : elle est de 29% chez les 18-29 ans, 16% chez les 30-49 ans et 3% chez les 50-64 ans ;
- 56% de ceux qui utilisent des réseaux sociaux à des fins professionnelles considèrent qu’ils leur permettent d’être plus performants contre 22% qui ont un avis opposé. Parmi les bénéfices les plus cités par les premiers, on trouve surtout la création ou le maintien de relations avec des interlocuteurs de toute nature ;
- Facebook est le réseau social le plus utilisé pour des missions professionnelles (par 19% des personnes interrogées) devant LinkedIn (14%) et Twitter (3%) ;
- 56% des participants qui utilisent des réseaux sociaux dans une optique professionnelle admettent que cette pratique les distrait de leur tâche contre 42% qui n’ont pas ce sentiment.
Je relatais hier que l’argent ne fait pas le bonheur au travail. Manifestement, les réseaux sociaux y contribuent.