21 juin 2012 | Blog, Blog 2012, Management | Par Christophe Lachnitt
Le paradoxe du leadership
Les meilleurs dirigeants sont imparfaits.
Peter Bregman est un consultant en leadership qui conseille des PDG et équipes dirigeantes d’entreprises.
Au cours d’une présentation effectuée dans le cadre des célèbres conférences TED (voir la vidéo ci-dessous), il a émis des réflexions qui font si fortement écho à certains de mes principes de management que je ne peux m’empêcher de les partager avec vous assortis de quelques commentaires personnels :
- toute innovation ou idée créative est le fruit d’une ignorance ou d’un échec face à un problème. C’est pourquoi la connaissance est source d’ennui. Lorsqu’on maîtrise quelque chose, on a fini de progresser dans le domaine concerné ;
- les meilleurs leaders sont ceux qui demandent de l’aide à leurs collaborateurs. En effet, si le leader sait tout – ou donne l’impression de tout savoir, ce qui revient au même -, ses collaborateurs n’ont aucune utilité et, partant, aucune motivation ;
- le leadership exige une grande confiance en soi. Pas la confiance de celui ou celle qui pense avoir toutes les réponses – c’est de l’arrogance – mais la confiance de celui ou celle qui sait pouvoir avancer sans détenir l’ensemble des solutions. Le leader doit accepter l’incertitude en ayant suffisamment confiance en lui-même et ses équipes pour franchir tous les obstacles qui se présenteront devant eux.
In fine, l’efficacité du leader repose sur une triple confiance : celle qu’il a en lui-même, celle qu’il éprouve à l’égard de son équipe et celle que son équipe nourrit à son endroit.
Si l’un de ces trois liens de confiance vient à se dégrader, le leader redevient un manager comme un autre.