28 août 2012 | Blog, Blog 2012, Management | Par Christophe Lachnitt
La seule révolution qui vaille ?
Eloge du nombrilisme.
J’ai découvert sur Twitter une remarquable citation de Léon Tolstoï : “tout le monde parle de changer le monde mais personne ne pense à se changer soi-même“.
Cette pensée est pertinente pour le monde de l’entreprise : le réflexe naturel de tout manager peut être parfois de regarder ce qu’il faudrait changer dans les autres départements plutôt qu’au sein de sa propre organisation. Il est en effet plus facile intellectuellement et émotionnellement de faire preuve de lucidité pour les autres que pour soi-même.

Léon Tolstoï – (CC) Gabor
Or une entreprise ne peut vraiment se transformer que lorsque les agents du changement que sont les managers se mobilisent. Seul un manager peut conduire le changement au sein de sa propre équipe. On n’évolue pas par procuration.
Aussi, lorsqu’un manager analyse ce qui se passe dans un autre département que le sien, se comporte-t-il en spectateur. Par contre, il devient acteur lorsqu’il porte son regard sur sa propre organisation et se décide à y impulser la transformation.
En conduite du changement, le nombrilisme est donc une qualité managériale.