3 novembre 2012 | Blog, Blog 2012, Management | Par Christophe Lachnitt
La perfection est ennuyeuse…
… et émolliente.
A trois jours de l’élection du Président américain, il me semble pertinent de partager avec vous une citation de George Bernard Shaw que j’apprécie particulièrement : “Si tout allait bien dans le monde, nous n’aurions plus rien à accomplir“.
Cette maxime s’applique autant au futur “homme le plus puissant de la planète”, qui aura du pain sur la planche en la matière étant donné l’état du monde, qu’à chaque manager au quotidien.
En effet, quel serait l’intérêt d’aller au travail tous les matins si ce n’était pour résoudre des problèmes et avoir une chance de contribuer à l’amélioration d’une situation quelle qu’elle soit. Ainsi que je le dis régulièrement au bureau, “heureusement que tout n’est pas parfait, sinon on s’ennuierait“.
Et c’est là l’un des paradoxes du manager (et, incidemment, de l’Homme) : il recherche la perfection mais il serait bien ennuyé de l’atteindre car il n’aurait alors plus aucune valeur ajoutée et, surtout, plus aucune ambition à assouvir.