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Communication.Management.Marketing

Toute vérité n'est que perception

Malgré ses rodomontades, la presse ne peut pas se passer de Google

Démonstration avec le premier groupe de presse allemand.

Springer a expliqué que son expérimentation visant pendant deux semaines à restreindre l’accès de Google* à quatre de ses principales publications (welt.de, computerbild.de, sportbild.de et autobild.de) s’est traduite par une baisse importante du trafic de leurs sites Internet : -40% en moyenne depuis Google Search et -80% depuis Google News. Il a donc décidé de laisser Google de nouveau publier des liens vers les articles de ses journaux et magazines.

Selon Reuters, Mathias Doepfner, patron de Springer, a même déclaré que le Groupe “se serait tiré une balle dans le pied” s’il avait continué son expérimentation et exigé que Google paie une redevance.

C’est une volte-face étonnante de la part de Springer qui était le plus bruyant des groupes de presse européens dans son opposition au supposé monopole de Google. C’est aussi une manière d’insister de nouveau sur la puissance du premier moteur de recherche mondial… et sa contribution au trafic des sites web des groupes de presse écrite.

(CC) Alain Bachellier

(CC) Alain Bachellier

Il se trouve que, il y a presque deux ans, j’avais consacré un article à la relation entre Google News et la presse française. J’écrivais alors (désolé de me citer**) :

notre presse veut faire payer Google pour les liens que son service Google News offre vers ses articles. Il me semble que ce serait comme faire payer un impôt supplémentaire aux opérateurs de kiosques de journaux, quitte à leur faire fermer boutique.

En effet, Google News n’est rien d’autre qu’une vitrine pour la presse française. Comme un kiosque, ce service promeut les contenus de la presse. Il ne les pirate pas, les Internautes étant dirigés vers les sites des autres médias dès qu’ils cliquent sur un lien. Comme un kiosque de journaux, Google trouve un intérêt économique dans ce service“.

La décision du groupe Springer confirme mon assertion de l’époque : le concubinage entre Google et la presse écrite est gagnant-gagnant. Il nourrit la complétude de l’offre de contenus de Google et le trafic Internet*** des groupes de presse.

* Cette possibilité est offerte par une loi votée en Allemagne l’an dernier.

** Selon l’adage, l’honnête homme a le choix entre se répéter et se contredire.

*** Et, partant, les revenus potentiels.

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