29 octobre 2012 | Blog, Blog 2012, Marketing | Par Christophe Lachnitt
Les Britanniques gagnent-ils (de nouveau) la guerre ?
Cette fois, il s’agit de sauver la presse écrite.
Les fidèles de Superception savent que je suis de près l’évolution de la presse écrite dont je considère la mission – quel que soit le support sur lequel elle s’exerce – comme essentielle à la vie démocratique.
A cet égard, une bonne nouvelle a été annoncée aujourd’hui par The Financial Times à l’occasion d’une présentation financière : à fin septembre, le nombre des abonnés numériques du journal, qui a augmenté de 17% sur les neuf premiers mois de l’année, avait dépassé le nombre des abonnés à son édition papier (313 000 contre près de 290 000).
Toujours sur les neuf premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires du “FT” a progressé de 7% alors que ses rentrées publicitaires demeuraient “faibles” selon les termes de son communiqué de presse. Et c’est ce qui est le plus intéressant et potentiellement le plus porteur d’avenir : la stratégie du Financial Times – comme celle du New York Times et du Wall Street Journal – s’attache en effet de manière croissante à la vente de contenus (et donc d’abonnements) plutôt que de publicités.
Dans cette optique, l’explosion des usages numériques s’avère (enfin) une bonne nouvelle pour les grands titres de la presse écrite qui, comme le FT, le NYT et le WSJ, ont l’audace de faire suffisamment confiance à la qualité de leurs contenus pour les commercialiser et qui trouvent, grâce au numérique, de nouveaux débouchés pour ce faire.