3 octobre 2014 | Blog, Blog 2014, Management | Par Christophe Lachnitt
La pensée positive, condition de notre succès
C’est le bonheur qui mène à la réussite et non l’inverse.
Shirzad Chamine, professeur au sein de la business school de l’Université de Stanford et consultant auprès de centaines de CEOs, est un spécialiste de la pensée positive, à laquelle le blog de Stanford vient de consacrer un article.
Il explique que notre cerveau peut être notre meilleur ami ou notre pire ennemi selon que nous pensons positivement ou négativement. Il nous appartient cependant de décider quelle approche nous adoptons. Ce choix nous permet non seulement d’être heureux mais aussi de réaliser notre potentiel.
Comme je l’ai déjà expliqué sur Superception, notre tendance instinctive est de nous focaliser de manière excessive sur les éléments négatifs. C’est en effet en prêtant attention à toutes les menaces que nos ancêtres assurèrent leur survie.
Barbara Fredrickson, enseignante en psychologie au sein de l’Université de Chapel Hill (Caroline du Nord), a théorisé le développement des émotions positives chez l’être humain malgré la prévalence des réactions négatives dans sa survie et, partant, dans la sélection naturelle.
A ses yeux, alors qu’une émotion négative rétrécit notre concentration sur l’accomplissement d’une tâche urgente, une émotion positive élargit nos options, ce qui nous permet d’explorer, de penser de manière plus créative et de construire des relations humaines. Ainsi, si le négativisme favorise la survie, le positivisme permet le développement. De ce fait, les individus qui sont animés de pensées positives ont plus de chances de réussir professionnellement, d’avoir une excellente santé et d’entretenir de meilleures relations avec autrui.
Shirzad Chamine traduit cette vision dans ce qu’il appelle le quotient de positivité (QP), c’est-à-dire la proportion d’émotions positives dans toutes les expériences émotionnelles d’une personne. Il considère que le QP est plus important pour déterminer la réussite que le quotient intellectuel (QI) et le quotient émotionnel (QE). Comme des études scientifiques l’ont démontré, il s’avère en effet que l’optimisme est souvent une prophétie auto-réalisatrice.
Ainsi que Chamine l’explique, “l’un des plus grands mensonges est que le succès mène au bonheur. C’est en fait l’inverse. Un cerveau heureux est plus doué, plus créatif et plus ingénieux”.