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Toute vérité n'est que perception

La leçon de management du roi de la NBA

Le meilleur joueur de la ligue de basketball professionnelle américaine connaît le vrai parcours pour atteindre le sommet.

Les Denver Nuggets ont remporté leur premier titre de champions de la NBA après 47 saisons vierges et une victoire contre les Miami Heat en finale il y a quelques jours. Les Nuggets ont affiché le quatrième bilan de la saison régulière (53 victoires pour 29 défaites) et ont dominé les playoffs avec seize victoires pour quatre défaites (et une seule défaite lors des onze derniers matches). Sur les trente dernières années, seuls les Golden State Warriors de 2017 (16-1), les Los Angeles Lakers de 2001 (15-1), les San Antonio Spurs de 1999 (15-2) et les Chicago Bulls de 1996 (15-3) ont obtenu de meilleurs résultats en playoffs.

Il reste donc onze équipes de NBA qui n’ont jamais conquis de titre : Brooklyn Nets, Charlotte Hornets, Indiana Pacers, Los Angeles Clippers, Memphis Grizzlies, Minnesota Timberwolves, New Orleans Pelicans, Oklahoma CityThunder, Orlando Magic, Phoenix Suns et Utah Jazz.

Nikola Jokic – (CC) Aaron Ontiveroz/The Denver Post via Getty

La star des Nuggets est Nikola Jokic qui fut élu meilleur joueur de la finale (Finals MVP). Il est aussi le premier joueur de l’histoire de la NBA à avoir dominé des playoffs dans les trois secteurs-clés du jeu : points (600), rebonds (269) et passes décisives (190). Last but not least, il est l’un des onze joueurs de la NBA à avoir remporté deux titres de meilleur joueur de la saison régulière (MVP) et un titre de meilleur joueur de la finale (Finals MVP). Les dix autres constituent un Who’s Who de la NBA auquel il ne manque que Kobe Bryant : Kareem Abdul-Jabbar, Giannis Antetokounmpo, Larry Bird, Steph Curry, Tim Duncan, Wilt Chamberlain, LeBron James, Magic Johnson, Michael Jordan et Moses Malone.

Le Serbe sortit autant de l’ordinaire une fois le dernier match de la finale terminé que durant celui-ci : il ne commença à célébrer son double titre collectif et individuel qu’après avoir serré la main de tous les joueurs (titulaires et remplaçants) des Miami Heat.

Ce comportement correspond à sa philosophie de la vie, laquelle est à l’opposé de l’arrogance du jeune prodige français Victor Wembanyama1 (qui a bien le temps de mûrir, espérons) : “Si vous voulez réussir, vous avez besoin de quelques années. Vous devez être mauvais puis bon. Ensuite, quand vous êtes bon, vous devez échouer. Et quand vous échouerez, vous comprendrez“.

Un rappel utile à tous ceux qui, dans le monde du sport comme dans l’univers de l’entreprise, rêvent de parcours sans embûche : c’est en affrontant des difficultés et des revers, à force de motivation et de résilience, que l’on façonne l’expertise et le mental pour atteindre des objectifs plus élevés encore.

1 Il déclarait notamment dans une récente interview : “J’ai choisi de dédier cette partie de ma vie au basket. Je vais le faire comme personne l’a jamais fait. J’aurais pu vouloir être astronaute, j’aurais été un astronaute comme personne n’a jamais été astronaute“.

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