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Communication.Management.Marketing

Toute vérité n'est que perception

La leçon de management de Rafael Nadal

Le plus grand niveau d’exigence est celui qu’on s’impose à soi-même.

Pour annoncer son retour à la compétition, à 37 ans, après un an d’absence dû à une intervention chirurgicale à la hanche, Rafael Nadal a publié une vidéo sur les réseaux sociaux dont le contenu est proprement extraordinaire, même s’il ne fait que refléter la mentalité du champion espagnol depuis ses tout débuts.

Il y explique notamment :

J’ai eu peur d’annoncer mon retour parce que cela fait une année que je n’ai pas joué en tournoi et qu’il s’est agi d’une opération à la hanche. D’ailleurs, ce qui m’inquiète le plus n’est pas la hanche mais tout le reste. Je crois que je suis prêt. J’espère que les choses se passeront bien et que j’aurai l’opportunité de prendre du plaisir sur les courts. C’est une longue absence et j’espère, avant tout, ressentir cette nervosité, ces sensations, cette peur, ces doutes.

J’attends de moi de ne pas avoir d’attentes. C’est la vérité. Je dois avoir la capacité de ne pas attendre tout ce que j’ai exigé de moi durant l’ensemble de ma carrière. Je suis dans un moment et dans une situation différents, en terrain inexploré. J’ai intériorisé ce que j’ai éprouvé toute ma vie en exigeant toujours le maximum de moi-même.

Aujourd’hui, ce que j’espère vraiment est d’être capable de ne pas exiger le maximum de moi-même, d’accepter que les choses seront très difficiles au départ et de me donner le temps nécessaire, de me pardonner si cela ne se passe pas bien au début, ce qui est une très grande possibilité. Mais je sais qu’il pourrait y avoir un avenir pas trop lointain où la situation changera si je garde la même conviction, la même mentalité de travail et si mon physique répond“.

Rafael Nadal – (CC) Getty Images

Ce qui est hors du commun dans les propos de Rafael Nadal est que son niveau d’exigence envers lui-même est tellement élevé qu’il explique qu’il devra se pardonner si, après un an d’absence et une délicate opération chirurgicale, il ne joue pas au niveau qu’il a été habitué à pratiquer.

Rafael Nadal incarne, à un niveau rarement atteint dans le sport, l’approche selon laquelle il faut toujours donner son maximum, ce qui se traduira naturellement dans le score des compétitions auxquelles on prend part. Nadal, c’est l’anti-facilité, l’anti-recherche d’excuses, l’anti-arrogance. Il n’a jamais eu besoin d’un coach ou d’un rival pour lui donner envie de performer à son meilleur à chaque minute des tournois et des sessions d’entraînement légendairement astreignantes qu’il s’impose.

Imagine-t-on la création de richesses dont nous serions collectivement capables si chaque salarié et manager abordait ainsi son labeur quotidien ? Mieux, réalise-t-on l’état de nos Sociétés et de notre planète si chaque dirigeant politique était animé du même état d’esprit que l’Espagnol ?

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