21 mars 2016 | Blog, Blog 2016, Management | Par Christophe Lachnitt
Le stress réduit nos facultés intellectuelles
C’est ce que révèle une assez ancienne mais passionnante étude de l’Université d’Arizona (Tempe).
En effet, l’une des réactions de notre cerveau en situation de stress est de limiter notre capacité de vision périphérique afin de nous permettre de nous focaliser sur le traitement de la menace à l’origine de notre tension.
L’étude de l’Université d’Arizona est la première à avoir démontré ce phénomène dans des situations de vie réelle, en mesurant notamment les réactions et l’aptitude visuelle d’athlètes de haut niveau deux heures avant une compétition.
Le problème est que la réduction de la vision périphérique en temps de stress ferme la porte aux nouvelles idées et aux points de vue différents. La réaction d’auto-défense de notre cerveau constitue donc un obstacle à notre faculté d’apprendre et d’innover. Plus prosaïquement, elle nous empêche également de prendre en compte d’autres éléments contextuels que ceux liés à la menace qui nous mobilise.
C’est évidemment un facteur d’inefficacité potentielle pour un manager confronté à un malaise conjoncturel au sein de son équipe ou une crise structurelle portant atteinte à la position de son entreprise sur ses marchés.