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Communication.Management.Marketing

Toute vérité n'est que perception

Comment certaines vidéos deviennent-elles virales sur le web ?

Plusieurs études permettent désormais de répondre à cette question.

The New Republic, qui leur consacre un article, note que la moitié des vidéos mises en ligne sur YouTube génèrent moins de 500 vues alors que seulement un tout petit nombre d’entre elles sont vues plusieurs millions de fois. Chaque minute, 100 heures de vidéos sont publiées sur le site détenu par Google.

Comment cette viralité s’explique-t-elle ?

La réponse tient en un mot : émotion. Jonah Berger, professeur au sein de l’Université de Wharton (Pennsylvanie) et auteur de “Contagious: Why Things Catch On“, explique que “l’émotion est un moteur décisif de ce qui devient viral. Qu’un contenu tire sur notre corde sensible, nous mette en colère ou crée une polémique, plus nous y sommes sensibles, plus nous le partageons“.

Karen Nelson-Field, chercheuse en marketing au sein de l’Université d’Australie du Sud, souligne pour sa part que “c’est l’intensité de l’émotion, que celle-ci soit positive ou négative, qui génère le plus de partage en ligne et donc de viralité“.

(CC) Daniel

(CC) Daniel

Dans un article publié en 2011 dans Psychological Science, Berger affirme que l’éveil psychologique créé par un contenu est le premier gage de sa viralité. Les émotions intenses, celles qui provoquent le plus grand éveil, telles que l’anxiété et l’amusement, sont beaucoup plus efficaces que, par exemple, la tristesse et la satisfaction pour donner envie de partager un article ou une vidéo sur le web. Cette assertion est fondée sur deux expérimentations réalisées par Berger avec des volontaires.

Sur Facebook, ainsi que l’a mesuré Karen Nelson-Field, les vidéos positives ont 30% plus de chances d’être partagées que les négatives.

L’effet de surprise joue également un rôle dans le potentiel de viralité d’un contenu numérique. C’est ce que révéla une étude menée en 2007 par Angela Dobele, chercheuse en marketing au sein de l’Institut de Technologie de Melbourne (Australie). Parmi les six émotions (surprise, joie, tristesse, colère, peur et dégoût) qu’elle testa  auprès de volontaires, la surprise fut la plus déterminante dans le partage de contenus, devant la joie et la tristesse. Dobele remarqua également que les hommes sont plus enclins à partager des contenus suscitant peur ou dégoût.

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