22 décembre 2013 | Blog, Blog 2013, Management | Par Christophe Lachnitt
La plus belle définition du rôle de PDG ?
Probablement aussi la moins conformiste…
Elle est l’oeuvre de Chip Conley, fondateur des hôtels de luxe “Joie de vivre“, écrivain et conférencier.

Chip Conley – (CC) Philippe Lewicki
Pour lui, un CEO doit être un “Chief Emotions Officer” (directeur des émotions).
Une entreprise, comme je ne cesse de l’affirmer sur Superception, est une communauté humaine aussi bien en interne (collaborateurs) qu’en externe (clients, partenaires, actionnaires…).
Or les êtres humains sont avant tout guidés par leurs émotions.
En interne, il n’y a pas plus fort vecteur de mobilisation que la capacité d’un leader à ancrer émotionnellement son projet stratégique comme le montre l’exemple d’Howard Schultz chez Starbucks.
En externe, une marque qui confère une charge émotionnelle à son offre de produits et/ou services bénéficie d’un avantage concurrentiel sans pareil comme le montre l’exemple d’Apple.

(CC) Stanford University/The Miles Group
A cet égard, un sondage réalisé auprès de 200 PDG, membres de Conseil d’Administration et cadres dirigeants révèle que onze des douze domaines dans lesquels les PDG reçoivent ou devraient recevoir l’aide d’un coach (voir ci-dessus) sont directement liés à leurs émotions.
Ce qui vaut pour un PDG vaut naturellement pour tous les managers.