Twitter plus populaire que Facebook chez les PDG

C’est l’un des enseignements d’une étude de l’agence de communication Weber Shandwick qui a analysé les pratiques numériques des patrons des 50 premières entreprises de la planète (19 européennes, 17 nord-américaines, 11 asiatiques et 3 sud-américaines).

Ses principales conclusions se présentent comme suit :

• 28% des PDG couverts par l’étude sont présents publiquement sur un réseau social (contre 18% en 2012) ;
• 10% des PDG sont présents sur Twitter (contre 2% en 2012) et 22% le sont sur LinkedIn (contre 6% il y a trois ans), alors qu’aucun n’est actif (publiquement au moins) sur Facebook (contre 10% en 2012) ;
• 40% des PDG délèguent la rédaction de leurs messages sur les réseaux sociaux.

(CC) Weber Shandwick

Le taux de présence des PDG sur les réseaux sociaux (presque un tiers) peut paraître important mais il est en fait modeste étant données la popularité et l’influence acquises par ces médias.

Il existe encore un gros travail de pédagogie à accomplir pour les communicants afin de convaincre leurs patrons, et ce naturellement plus encore dans les marchés B2B que B2C, de prendre la parole et d’échanger avec les publics de leur entreprise sur les réseaux sociaux.

Le jeu en vaut la chandelle car la valeur ajoutée de l’engagement des PDG peut y être significatif (dans les deux sens du terme), comme le montrent notamment les exemples de John Legere (lire ici) et d’Elon Musk (lire ici, ici, ici et ici) que j’ai déjà abordés sur Superception.

Quant au retard de Facebook, il est compréhensible car le réseau de Mark Zuckerberg peut sembler encore plus égotiste aux PDG et à leurs communicants dans sa vocation première que LinkedIn, qui cible une population de professionnels, et Twitter, qui est l’agence d’information du 21^ème siècle.